# Nom : Jivera
# Prénom :Horatius
# Surnom :
# Age : 27
# Sexe : Mâle
# Race : Humain
# Classe : Guerrier
# Alignement : Neutre
# Métier / Profession : Quelques compétences de forgeron. Ancien soldat.
# Arme(s) : Epée courte et écu
# Equipement : Armure de Soldat (cuir matelassé avec plaques de fer)
# Inventaire : Pierres à aiguiser, insigne de caporal et une petite médaille.
# Eléments de Prédilection : Terre
# Description Physique : Horatius Jivera possède le physique d'un soldat ayant connu l'épreuve du combat. Il a participé à quelques escarmouches dans la Milice des Lames d'Argent, et fut ainsi nommé caporal (5 hommes sous ses ordres). Ainsi, dire qu'il possède une charpente solide n'est pas un euphémisme, et ce n'est pas ses bras et son torse qui diront le contraire. La silhouette du personnage décrite, passons à une description plus fine en détaillant ses traits. Horatius n'est pas spécialement beau, ni foncièrement laid. Son visage appartient au commun. Pour ainsi dire, ses traits sont plutôt réguliers, sa mâchoire carré et ses yeux d'un bleu perçant. Notons que cela lui confère une certaine autorité : la parfaite caricature d'un guerrier, en somme. Ses cheveux blonds sont légèrement bouclés, et dépassent de peu sa tempe ; on n'hésiterait pas à lui serrer amicalement la main, qu'on le connaisse ou non, s'il n'avait pas la main constamment posé sur la poignée de sa lame.
# Description Mentale : Horatius est un personnage énigmatique, souvent perdu dans les méandres de son être. Il aime s'abandonner à la rêverie, hormi sur le champ de bataille, bien sûr, où sa ténacité lui a maintes fois permis d'endurer les souffrances du combat. En outre, Horatius fait la différence entre connaissances et amis, passant d'une poigne cordiale à une accolade vigoureuse. Par dessus tout, il offre fréquemment une tournée générale dans les tavernes, après un beau combat, et ne tarit pas de boutades en tout genre (ce qui peut tourner parfois à de bonnes bagarres). C'est à peu près tout ce que l'on sait de commun au personnage...
# Histoire : Horatius Jivera est né d'un père commerçant et d'une mère aubergiste, à Skorel. Ses études scolaires se sont révélées satisfaisantes. D'abord destiné à poursuivre la carrière de son père, Ingnacio Jivera, petit forgeron fournisseur de la Milice des Lames d'Argents, il préféra embrasser une carrière militaire, après qu'un sergent de Skorel lui fit l'éloge de sa ténacité face à l'adversité, un soir de bagarres anodines, au cours duquel le jeune homme mit en déroute deux malfrats de son âge venus le détrousser. Il se révéla médiocre lors de l'épreuve d'aptitude à la magie, ce qui lui causa une profonde aversion à l'encontre de cette dernière ( ou alors fascination frustrée ?). Néanmoins, ses compétences à l'épée et au bouclier furent excellentes, et il termina troisième de sa promotion au maniement de l'épée courte et du bouclier. On lui donna une bourse et il partit mettre à profit l'enseignement qu'on lui avait transmit en combattant les elfes d'Elrin Endan, lors d'une vaste campagne destiné à officialiser un traité commercial stipulant que les cours de monnaies rozaéliennes seraient fixées sur celle de la Bourse de Forlen Ilia. La campagne se solda par un semi échec, et ne contribua pas à améliorer les relations entre Skorel et Olorid. Cependant, elle permit à Horatius de faire preuve de mérite lors des escarmouches. On lui confia la tête d'une petite escouade.
Le principal rival du jeune guerrier était un paladin nommé "Heliano de Brantelet", lui aussi caporal, et qui ne manquait pas de railler son inaptitude à la magie. Les fréquentes disputes finirent par devenir de véritables effusions de sang, et Heliano ne se priva pas de taillader la joue d'Horatius de manière imprévue, lequel répliqua dans un accès de brutalité soudaine par un coup de bouclier dans la face de son rival, suivit d'un violent mouvement de bras qui s'abattit sur l'épaule d'Héliano. Après ce geste allant à l'encontre des principes de fraternité des Lames d'Argent, les deux escouades finirent par tirer les armes de leurs fourreaux, avant d'engager un féroce combat. Deux des hommes d'Héliano périrent, et un homme d'Horatius finit gravement blessé. Ce dernier succomba à ses blessures après qu'Héliano refusa de lui venir en aide, dans un ultime mouvement de dédain, avant qu'Horatius ne lui tranche la tête d'un coup rageur. On ne sait pas ce qui se passa ensuite. Une chose est sûre, le jeune soldat fut radié de la Milice des Lames d'Argent, et les protestations des ses hommes lui évitèrent une condamnation à mort... Il sert désormais de mercenaire, mettant parfois sa lame au service de personnes en détresse...
Remarque : La Milice peut l'engager comme mercenaire, mais il ne peut pas donner d'ordres, ne serait-ce qu'à une estafette...
# Test RP :
Hurlements, empoignades et fracas. Ces trois mots résumaient à eux seuls ce qui fit retourner Horatius à la réalité.
Ce dernier poussa un soupir, suivit d'un léger grognement, habituel aux rêveurs sortis brusquement de leur calme torpeur. Le temps reprit son cours, la notion d'espace et de toucher lui revinrent brutalement. Avec un mélange de sang-froid et de calme, si commun aux soldats ayant vécu l'épreuve du combat, il fronça les sourcils et tenta de mettre les choses en place.
"Un... deux enfoirés saignant à blanc un pauvre hère... Mmh..."
Horatius se leva lentement de son banc, de manière nonchalante. Il constata avec soulagement le contact froid de son fourreau, alourdit par son épée courte. On ne savait jamais...
Ceci de fait, Horatius contourna silencieusement une épaisse table de de bois qui le séparait des deux malandrins, sous l'oeil horrifié de l'aubergiste.
"Deux jeunes petits cons qui s'imaginent déjà tyrans respectées, en martyrisant un vieux... Tss... Pitoyable."
Les deux jeunes malfrats ne semblèrent pas lui porter attention, enivrés par leur puissance factice. L'un des deux poussa même un rire arrogant, en frappant du poing l'omoplate du vieil homme. Il ne remarqua pas Horatius, et émit un nouveau ricanement, qui se transforma en cri étranglé et étouffé.
Une douleur inouïe au niveau de la tempe et un son bref et intense l'ébranlèrent soudainement.
Il ne sentit plus rien, ni n'entendit quelque chose... Jusqu'à ce que sa tête frappe le sol. Nouvelle douleur au crâne, suivit d'un son sourd mais audible.
Le deuxième regarda avec hébétude son compagnon s'effondrer par terre, avant de dévisager leur agresseur. Il se ressaisit aussitôt, et dans un réflexe vengeur sortit une dague de sa manche. Il n'eut pas le temps d'asséner un coup qu'Horatius le percuta de toute sa masse. Le truand valdingua contre la table de bois, renversant au passage quelques choppes de bière.
"Allez... Dégagez !" asséna Horatius, la mâchoire crispée.
Le malfrat qui gisait par terre rampait pitoyablement, et fébrilement mit la main à la poche.
"Si j'étais toi, je ne ferais pas ça..."
Il s'arrêta net.
"La sensation d'une lame sur la jugulaire est extrêmement désagréable hein ?"
Le rampant posa doucement sa main par terre, et la colla au sol de manière la plus visible qu'il put. Et il ne bougea plus.
Il sentit pour la première fois la sensation d'humiliation. Cette sensation amère que l'on éprouve lorsque l'on perd la face. Plus on vise haut, plus on a mal en retombant. C'était exactement ce qu'il éprouvait.
Vînt ensuite la peur.
La peur d'être tué...
Sa veine cave pouvait être assimilée au fil de la vie. Une petite taillade... et voilà la Mort qui débarque.
"Arrête..." murmura-t-il fébrilement. "Je t'en supplie..."
Horatius ne quitta pas son air stoïque et dur. Il regardait l'autre voyou. Ce dernier n'avait même pas pris la peine de se relever : il était lui aussi sous le choc.
"Filez."
Et les malfrats, mus par cette ordre simple, détalèrent précipitamment, sous les coups des hôtes de l'auberge qui s'en prenaient à coeur joie.
L'humiliation apporte certes la haine, mais elle inocule la crainte et a le mérite d'être inaltérable à la longue et imperceptible oblitération de la Mémoire...
Sam 11 Déc - 14:34
